Si il savait à qui il avait à faire ? [Orfeo]

Je me balladais. Un vend froid courait sur les plaines, sifflait dans les branches; et les nuages galopaient à travers le ciel bas et sombre, se hâtant on ne sait où. C'était un de ces jours froids et tristes où les coeurs se serrent, où les esprits s'irritent, où l'âme est sombre. Ces jours là, je les aimais bien mais ils se faisaient de plus en plus rare. C'était le premier jour de la belle saison qui était comme cela, et surement le dernier. J'allais biensur en profiter. Mon pas était lourd, ma tête était basse, mes oreilles étaient plaquées contre ma nuque. C'est bien plus tard que le vent m'apporta une odeur d'un étalon inconnu. Je me hata de le voir débarquer, je voulais messurer ma force. Cet inconnu allait être le premier étalon que j'allais rencontrer depuis mon arrivé. Un sourire apparut sur mes lèvres, je leva la tête puis je m'immobilisa. Ma queue se balançait de droit à gauche, j'attendais l'étalon fermement. Mes muscles étaient contractés et mon encolure était courbé.

J'aperçu enfin une silhouette équine. L'étalon en question était bai. Je l'observait de loi, je ne bougeais plus. Il s'approchait asser rapidement. Je ne pouvais plus attendre, je commençais à gratter l'herbe nerveusement dont je fis apparaître la terre humide. Il arriva enfin près de moi, je ne disais rien, je restait silencieux et je le fixais. Je n'allais rien dire, appart si il me provoquait, peut-être qu'il n'allait pas le faire. J'orienta mon regard vers le ciel, les nuages étaient de plus en plus noirs, un orage allait surement éclaté dans peu de temps ce qui me rendait encore plus nerveux que d'habitude.

Je l'ignorai, l'air de rien j'appréciais beaucoup de regarder ce spectable saissisant de la foudre qui tombait sur la plaine. J'orienta enfin mon regard vers l'étalon, j'afficha un léger sourir. Ce qui me paraissait bizarre, c'est qu'il sentait l'odeur d'une jument que je connaissais bien. Je n'arrivais pas à trouver de qui il s'aggissait. Il devait bien la connaître, car il sentait vraiment beaucoup son odeur, il avait du avoir beaucoup de contact physique avec elle. Je cherchais désespérément quelle jument que j'avais rencontré était en gestation. Je révisa toutes mes rencontres, la seule que j'eu trouvé c'était une petite jument nommé Arwen. Je me rappelais du plan que j'avais élaboré en son sujet, il était tellement génial.. L'étalon qui était devant moi était alors le copain de cette jument rouanne et dire qu'elle était tombé sous mon charme. Lorsque l'étalon bai allait apprendre ça ce serait vraiment la grosse marade (^^). Je souriais à cause de cette pensée.

L'étalon bai venait de sentir l'odeur de sa jument. J'avais tellement envie de tout lui dire, mais il fallait le garder dans le suspens. J'allais juste le questionner. Je souriai toujours, puis je le voyais s'en aller. Il ne fallait pas que cette rencontre se termine ici, donc je pris la parole brusquement d'un ton vraiment ironique.

- Tu as du rencontré une jument du nom d'Arwen je suppose ? Sache que je les rencontré et..

Je ne terminais pas ma phrase, je voulais voir sa réaction. J'étais sur mes gardes, pret à esquiver une attaque suprise. Si il faisait cela, il le regrettera surement. Car aujourd'hui j'étais plutôt énervé et en pleine forme. La foudre était présente, elle tombait violament sur cette plaine, ce qui créait d'énorme trou dans la terre.

Je pris le pas dans la même direction que lui pour qu'il m'entende, car il commençais à être un peu loin. De plus le vent cachait le son de la voix de qui conque. Je repris quelques minutes plus tard.

- Et, tu n'es plus le seul à être rentré dans sa vie si tu vois ce que je veux dire.

Mon ton était le même que celui de ma précédente phrase... C'était sur qu'il n'allait pas apprécier, je comptais le provoquer en plus, avec un contact rapidement de physique, mais je gardais ça pour un peu plus tard, car je le sentais plus tendu. J'étais toujours pret à l'attaquer si il réagissait mal. Ce n'était pas, par peur que j'étais sur mes gardes c'était pour ne pas me prendre un coup dès le premier essai d'attaque..

Il n'avait rien fait, il n'avait pas bouger. Il était tellement étrange cet étalon, je ne le comprenais, si j'avais été lui j'aurais réagis plutôt mal mais comme je n'avais aucune idée comment était ce sentiment appelé l'amour, finalement je pouvais rien dire.. Je l'observais s'en aller. La pluie ne cessait pas ce qui commençait un peu à m'agacer. Je le suivais, mais bizarrement je m'arrétais brusquement. Je sentais une jument qui se rapprochait, qui cela pouvait bien être ? Son odeur arriva à mes naseaux, après une longue hésitation je reconnaissais l'individue en question. C'était Arwen, la jument dont je parlais quelques temps auparavant. Mon sourire se marquait encore plus sur mes lèvres. J'avais hate de la voir débarquer. Un peu d'action enfin..

Je la regardais puis je m'approchais de cet étalon baie, je n'hésitais à le pousser pour aller pret d'Arwen. Je jouais bien mon rôle, je souriais toujours colant cette belle petite jument qui était aujourd'hui accompagné d'une pouliche, celle qu'elle portait lors de notre dernière rencontre. Je souriais en sa faveur, mais lorsque je croisais le regard de cet Orfeo, j'avais envie de lui sauter dessus. Je le détestais déjà. En réalité, je m'en fichais complétement de lui, mais je faisait aussi semblant de le détester pour mettre un peu de piment dans cette histoire, je l'aimais bien Arwen, elle était symphatique, elle ne savait pas ce que je préparais.. J'aimais les juments qui entraient dans mon jeu si facilement.

L'étalon bai était calme, sauf qu'au fond de lui il devait ne plus me supporter. Je souriais, j'avais envie d'énerver l'étalon. Arwen se décolla d'un pas de moi pour laisser place à sa fille qui tendait son bout du nez vers moi. Je détestais les poulains, mais je fis un effort. Je l'imita, soufflant de l'air chaud dans ses petits naseaux. Ensuite je regardais Arwen, elle m'avait déçu, du moins je faisais semblant d'être deçu. Je laissa échapper un long soupir, puis je m'approcha de la jument rouanne, je tournais autour d'elle. Mes oreilles étaient pointées en avant, je m'apprétais à partir pour laisser parler les deux chevaux qui avaient sans doute plus de choses à se dire. Je m'ébroua brusquement puis je retourna à ma place.

Je regardais la scène se dérouler, sans dire un mot. Je regardais l'étalon bai sans rien dire, j'allais laisser cette petite famille tranquille, mais elle allait bientôt être détruite par ma faute. Je souriais à cette idée. Je m'avançais vers Arwen lui faisaint une petite léchouilles entre ses deux naseaux. Je jeta un regard provoquateur à l'étalon. Puis je fixais la petite pouliche. Je pris une allure rapide et élégante dans l'autre sens. Je stoppa le pas plus loin pour jeter un dernier regard à Orfeo que je détestais déjà. Puis je continuais ma route sans dire un mot. Je ne changerais jamais..