Retrouve son meilleur ami [PV]

Brume trottait en compagnie de son fils dans la montagne.
Elle était dans les hauteurs,
Et cherchait un très bon ami.
Elle pensait le trouver dans la montagne,
Car sur les anciennes terres,
C'était son territoire.
Ouragan, lui, découvrait la neige.
Cette surface blanche, lisse et froide le faisait frissonner,
Mais l'amusait aussi : il sautait dans tous les sens pour la faire voler.
Brume s'arrêta.
Une odeur dans l'air attirait son attention.
Elle se dirigea vers cette odeur et reconnut Hymmit'is.
Elle s'élança au galop, hennissant de joie.
Ouragan la suivit a toutes allures.
Brume freina au dernier moment devant l'étalon gris.

Hymmit'is !
Ca faisait si longtemps.
Du moins, depuis la dernière fois que je t'ai vu dans le troupeau !

Hymmit'is trainait sa misérable carcasse dans les hauteurs,
il recherchait des sensations, il aimait l'altitude, le manque d''oxygéne,
le danger retrouvé, oui, il était dans son élèment ici, le froid, la peur...

La présence chaude de Brume lui sauta à la gorge,
elle n'était pas seule, accompagné comme souvent,
un jeune poulain...
Il était beau...

Une image fictive lui traversa les prunelles,
mais il souria à sa douce amie,
frottant doucement sa tête contre l'encolure de sa dame.

Bonsoir Brume,
que vous ^tes en beauté ce soir...

Brume se frotta contre son ami.
Il avait l'air si triste,
Quelque chose n'allait pas.

Hymmit'is,
Qu'y a t il ?
Je vois que tu ne vas pas bien !

Ouragan s'approcha mais ne dit rien.
Il se contenta d'observer l'étalon gris.
Brume était inquiète pour son ami.

Le gris lui offrit un grand sourire,
forçant sur les coins de sa bouche, tirant sur ses traits fatigués,
plus que tout, et plus que jamais le manque de sommeil le tiraillait...

Non, tout vas bien,
je me demande pourquoi tu te demande ça.

Il avait fais un effort pour la tutoyer,
croyant lui faire plaisir ainsi...

Mais dis moi,
comment se nomme ce jeune garçon à tes côtés,
je ne crois pas le connaître.

Brume ne répondit rien au début.
Ouragan, intrigué, regarda l'étalon et s'approcha.
Lorsqu'il posa sa question,
Ouragan dit sans laisser le temps à sa mère de répondre.

Je m'appelle Ouragan !

Brume sourit un peu.

C'est mon dernier fils.
Il a bientôt un an, mais ne peu pas se passer de moi.
C'est aussi un fils de... Impot Star.

Brume attendit la réaction du gris.

Décidément, cet étalon laisse sa semence courir un peu
partout dans toutes les prairies, mais quel progénitures...
Vous êtes bien beau juene garçon,
en êtes vous fier au moins?

Hymmit'is arqua son encolure,
donnant du volume à ses crins, pour faire rire le poulain,
puis il souria doucement à son amie, elle avait l'air d'aller plutôt bien.
Il la trouvait courageuse, elle l'avait toujours été...

Il l'admirait pour cela,
elle était un modéle pour toutes les jeunes juments,
elle était belle, douce, talentueuse et douée, une vraie jument idéale.
Dommage que peu d'étalon le voyaient ainsi...

Comment allez vous depuis le grand départ?

Ouragan sourit en voyant l'étalon arquer ainsi son encolurE.
Brume dit ensuite à hymmit'is

Eh bien, je ne vais pas trop mal.
Et toi ?

[dsl pas envie de répondre, tu sais pourquoi je suis énervée]

Le gris sourit doucement en reportant son regard sur la grande jument noire.

Ce n'est pas une réponse ça douce Brume,
quelque chose ne vas pas?

Il pencha la tête sur le côté,
comme lorsqu'il était intrigué par quelque chose,
ou qu'il ne comprenait pas quelque chose...
Il esquiva ainsi la question avec grâce,
il n'avait pas spécialement envie de répondre...

Brume renacla légèrement.
Hymmit'is venait d'esqsuiver sa question,
Et la jument noire n'aimait pas ça.

Hymmit'is, tu viens de changer de sujet.
Qu'est-ce qui ne va pas ?
Tu ne m'a pas l'air en forme !

Ouragan examinait les deux chevaux,
Sa mère avait l'air très proche de l'étalon gris,
Et ce dernier bien mal en point.

Et toi tu n'as pas répondus à la mienne.

Le gris sourit lentement,
elle l'embêtant, elle ne s'en souviendrais peut-être bientôt plus,
il sourit de plus belle et fit une légére révérence,
peu basse et peu incliné car cela luif aisait mal.

Brume soupira.
Puis elle dit lentement,
D'une voix inquiète.

Eh bien, je ne vais pas trop mal,
J'ai retrouvé Ouragan, Black Sand,
Et même Lady Rose !
Mais il me manque Summer, Merveille et ...

Brume ne termina sa phrase.
Elle changea alors de sujet
Puis elle posa sur l'étalon un regard doux.
La jument noire le supplia du regard.

Dis moi ce qui ne vas pas, hym' !

Ouragan se rapprocha.
Le poulain de 11 mois se colla à sa mère.

Le gris détourna doucement la tête,
puis se tourna de nouveau vers la grande jument noire.

Ce n'est pas avec plaisir...
Chuchota-t-il comme pour lui même...

Vous avez Ouragon Brume,
vous avez Lady Rose, vous avez l'amour que je vous porte,
et que tous les autres chevaux ont pour vous miss Brume...
Vous êtes mére, vous avez été femme, vous êtes encore amoureuse,
serez un jour grand mére, peut-être arriére grand mére qui sait?
Je suis et reste Hymmit'is le vieu chef de clan grissonnant,
j'ai perdu l'amour, j'ai perdu l'enfant que j'aimais comme le mien,
j'ai perdu ma santé peu à peu, j'ai perdu tout ce que j'avais...
Il me reste quoi?
Bien peu de choses, si peu de choses...

Il se retourna,
perdant son regard dans l'horizon de la montagne,
ses anciennes terres...
Je vais partir Brume...

Brume se crispa.
Elle ne bougeait plus du tout,
Les yeux pleins de larmes.
Elle réussit à articuler.

Que... Quoi ?
Tu vas partir ?
Mais où ?

Elle s'approcha du beau gris
Et osa frotter sa tête contre son encolure.

Tu sais, je suis encore là !
Qu'est-ce que je deviendrais sans toi ?
Tu as toujours été là pour me soutenir,
Pour m'aider dans les moments difficiles !
Hymmit'is, ne me laisse pas.
Reste...

Les larmes ruisselaient doucement sur les joues de la jument noire.
Ouragan regarda les deux chevaux
Puis il s'éloigna, les laissant ainsi seuls.

Je n'ai jamais été un être formidable,
ni un chef de clan remarquable, on me l'a souvent dis.

Il pensa en riant intérieurement à Galant,
lui le lui avait dis, bien souvent, il en rirait presque encore.

Je ne suis plus bon à rien,
comment potégé mes petites juments su je reste dans cet état?
On m'as volé ma raison de vivre, on m'as voler la seule chose que je ne voulais pas,
je ne voulais pas d'amour, j'avais peur,
la seule chose qu'i m'es jamais effrayé, c'était ceci, j'avais peur de l'amour.
Je délcinais toutes les offres, et puis un jour,
j'ai craqué, je l'avoue et j'ne souffre encore aujourd'hui,
regarde où cela m'as mené?
Je ne lui en veux pas, je n'en vallais pas la peine je le sais bien,
je vais partir...

Répéta-t-il en murmurrant plus doucement...

Brume éclata en sanglot.

*Comment peut-il faire ça ?*

Hymmit'is !
Tu est mon meilleur ami,
Et tu sais très bien que j'ai éprouvé des sentiments à ton égard.
Tu sais aussi que je t'aime encore un peu,
Et que je ne supporterais pas de te perdre.
Tu n'es peut-être pas un chef de clan formidable,
Ni un "mari" (je trouve pas d'autre mot ^^') formidable,
Mais tu es un ami, un ami plus que formidable !
Je ne supporterais pas ton départ.
Je te le dis franchement, je ne veux pas que tu partes.
Mais si c'est ton choix, je le respecte.

Brume continuait de pleurer,
Et ses dernières paroles avaient été dit d'une voix tremblante.
La jument noire s'écarta alors et rejoignit son fils.
Elle resta là et observa l'étalon, les yeux pleins de larmes.

Le gris se retourna brusquement,
et regarda la jument noire...
Non il ne savait pas, il ne savait jamais rien,
il ne voyait pas, il était bon à rien...

Tu vois Brume,
je ne suis bon qu'a semer la souffrance autour de moi,
c'est pourquoi je restais à l'écart, je ne vivais que d'aventure, loin d'attache personnel,
car je séme la discorde autour de moi, je ne fais que du mal...
Je ne le veux pas,
tu ne sais pas, tu ne sais pas tout ce que j'ai pu faire,
je ne voulais pas recommencer, je... je ne voulais pas de responsabalitiés,
j'ne suis incapable, je...

Hymmit'is hocha viollement la tête,
il... il pleurait, pour la premiére fois de sa vie, il pleurait,
et il n le supportait pas...
Tombant sur ses genoux de devant,
il se laissa aller lourdement sur le sol, il n'ne pouvait plus,
physiquement, autant que moralement, il lachait, il ne pouvait plus,
il ne pouvait tenir tout ça sur ses épaules, le temps lui manquait,
le temps le fuyait, l'air le fuyait, il avait mal au poitrail, au naseau, dans la poitrine...
Il avait mal, si mal...

Et le ciel se mis à tourner,
les étoiles s'allumérent et ses yeux se fermérent sur le noir qu'il chérissait tant,
il voulait partir...

Brume ne répondit rien.
Elle fixait l'étalon de ses yeux noirs (c'est pas méchant xD)
Puis, lorsqu'il se laissa tomber, la jument noire paniqua.
Elle s'approcha vivement de l'étalon.

Hymmit'is, qu'est-ce qu'il y a ?

Brume se coucha contre l'étalon,
La tête sur son encolure.
Elle resta là, pleurant encore et encore,
Pleurant surtout d'inquiétude.
Elle ne bougeait plus, attendant je ne sais quoi.

Le gris sentit la présence chaude de la jument,
et ses larmes salées tomber le long de son encolure,
il avait froid, il avait toujours froid,
mais aujourd'hui plus que jamais son coeur était glacé.
Il n'avait jamais autant voulu mourir...

Rien de plus,
ou plutôt trop de plus que je ne viens de te dire.

Souffla-t-il dans un murmurre rauque à peine audible,
la fatigue l'envahissait peu à peu, et il se sentait lasse, si lasse,
respirer lui demandait tant d'effort...
Vivre était un si lourd fardeau...

Brume fit une léchouille sur l'encolure du gris.
Elle sentait qu'il avait froid, il était froid.
Le jument était couchée contre lui.
Elle avait peur, peur qu'il la laisse dans ce monde hostile.
Elle murmura d'une voix tremblante.

Ne pars pas... ne me laisse pas...

Brume ne voulait pas cela,
Elle tenait trop à l'étalon.
Ouragan s'approcha et se coucha de l'autre côté de l'étalon.
Il resta là, sans bouger,
Ne comprenant pas ce qu'il se passait.

Brume je... je ne crois pas que se soit une bonne idée...

Il n'avait pas voulu ça comme ça,
il aurait voulu mourir loin d'ici, loin de ceux qu'il aimait encore,
pour ne pas leur faire de mal, pas encore... pas encore...
Il rouvrit douloureusement les yeux,
la lumiére du jour était forte, si forte, mais où était donc passé la nuit,
le droit et les étoiles?
Elles aussi l'abandonnaient?
Elles aussi?
Toutes des laches, tous des laches, tous...

Le gris soupira,
et ses jambes se convulsérent légérement,
il ne se controlait plus...

Brume pleurait de plus en plus.
Elle n'imaginait pas sa vie sans le beau gris.
La jument noire resta là,
La tête serrée contre les flancs de l'étalon.
Elle ne bougeait plus,
Espérant que rien n'allait arriver,
Espérant que l'étalon resterait avec elle.

[pas trop d'inspi, tu me démoralise ! ]

[que l'inspiration te manque l jour de ma mort? tu le regretteras^^]

Hymmi'tis se sentit tout doucement plonger,
de cette sensation terrible dont on ne crois pas pouvoir se retirer un jour,
de cette noirceur si opaque qu'on en étouffe presque.
Il n'avait pas peur, il n'avait plus ^peur,
il avait juste de la peine pour Brume,
elle qui souffrait encore par sa faute, il avait mal, la douleur restait, permanente,
langoureuse, tenace, terrible...

A ces derniéres pensées,
l'étalon s'endormit, il n'avait pas dormis depuis sa plus tendre enfance,
il ne comprennait plus ce qu'il se passait...

"POurquoi es-ce-que je ne dors plus maman?
Tu seras amener à aller loin Hymmit'is, trés loin..."

Condamné à errer la nuit,
et à hanter le jour...

Brume redressa sa petite tête pleine de larmes.
Elle regarda l'étalon gris,
Lui qu'elle aimait tant.
Elle ne voulait pas qu'il parte,
Qu'il rejoigne sa mère à elle,
Elle voulait qu'il reste ici,
Jusqu'à la fin de ses jours.
Mais elle était impuissante contre ces forces obscures,
Qui prenaient l'étalon.
Elle reposa sa tête sur les flancs de l'étalon,
Et dit doucement, comme pour se rassurer.

Ça va aller, tu vas te réveiller.
Et tout sera comme avant,
Tu seras, comme tu l'as toujours été,
Le meilleur chef de clan.
Je t'en prie, ne m'abandonne pas...
Je ne serais plus rien sans toi.
Il n'y aura plus personne pour me soutenir,
Et en qui j'ai entièrement confiance...
Tu es le seul être que j'ai vraiment aimé,
En amour ou en amitié, à toi de voir.
Mais s'il te plait, reste parmi nous...
Pense à ceux qui t'adore...

La jument noire laissa s'échapper un nouveau flot de larme.
Elle savait que ça ne servait à rien de pleurer.
Il fallait laisser faire le destin.
Elle restait là, fermant les yeux.
Des images de la vie sans le beau gris lui venait,
Mais elle les chassait, elle ne voulait pas y penser.

De loin, dans la brume qui enveloppait son esprit,
le gris entendait des murmures, des pleures...
Qui?
Brume, bien sur, personne d'autre n'était présent,
même pas le souvenir de sa bien aimée,
même pas une pensée volante, virvoltant parmis les nuages,
rien, ni personne...
Juste Brume, la belle et douce Brume, son amie...

Il essaya de rétorquer quelque chose,
mais sa bouche pateuse, à l'affreux goût de poussiére et de sang,
resta close, éreintée, il n'en avait plus la force...
[dis Brumette, je fais quoi?]

[tu restes !
Ni Brume, ni moi ne s'en remettra !]

Brume ne savait pas quoi faire.
L'heure était-elle donc venue pour le beau gris ?
Brume ne s'en remettrais pas si c'était le cas.
Une partie de son coeur s'envolerait avec le beau gris,
Et le reste sera brisé à jamais.
Brume se leva alors, et s'ébroua, chassant les larmes de ses yeux.
Il fallait qu'elle soit forte.
Mais la jument noire ne l'était guère dans ces moments là.
Elle retomba alors sur le sol et posa sa tête sur l'encolure du beau gris.
Elle ferma les yeux et repensa aux doux moments qu'elle avait passé avec lui.
Brume aurait aimé revenir en arrière,
Que rien ne se passe, changer le cours des choses.
Mais toutes ces choses était impossible !

*J'aimerais mourir, partir avec toi
Que d'affronter seule cette vie qui m'attend !*

La jument noire se remit à pleurer,
Sans faire un bruit.

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