Une jument ici ? [Anairë]

Ciel bleu, nuage blanc. Quel magnifique temps.
Un vent frais et léger ainsi le chant mélodieux des oiseaux accompagne ce temps favorable.
Les bipèdes on profité de ce temps magnifique pour faire sortir la plupart d'entre nous.
Avec ma grande chance, je me retrouva dans un pré isolé, seul.
Je préfère la solitude, au moins, je suis au calme.
Au calme pour réfléchir.
De là où je suis, j'ai une vue superbe sur les terres sauvages.
Certains de mon congénères vivent sur ces terres sauvages et dangereuses.
Ils préfèrent la vie dure à la vie simple et favorable.
Pourquoi s'entêter à vivre à l'extérieur alors que des écuries chaudes et accueillantes pourraient s'occuper d'eux ?
Parfois, je me demande ce que pense les autres chevaux.
C'est alors que j'aperçus une jument.
Alezane, sauvage.
Décidément, j'en croise beaucoup des juments sauvages ces temps-si.
Bizarrement, je les préfèrent à celles des écuries.
Elles ont ces flammes dans leurs yeux qui me plaise.
Je fixa la nouvelle venue, sans marmonner un traître mot.

Anairë se promenait, découvrait les environs. La nouvelle arrivée était heureuse d'avoir trouvé de nouvelles terres. Elle souriait tout le temps, bien plus qu'avant ! Anairë marchait d'un pas régulier, queue panachée, oreilles pointées et tête haute. Son allure était élégante et aérienne. Sans savoir pourquoi, ses sabots la menèrent chez les humains. D'après les légendes de son peuple, ce sont eux qui ont exterminés les elfes... Alors, ce peuple a apprit à leurs descendances à détester les humains, ces êtres infâmes. Mais la curiosité de la jument alezane l'emporta, et elle continua sa route, voulant découvrir ces lieux. Il paraît que des chevaux vivaient avec eux, qu'ils étaient enfermés et montés. Anairë voulait voir ces chevaux, qui ils étaient. Là, elle vit de grandes étendues vertes et clôturées. Qu'était-ce ? Elle s'approcha d'un de ces enclos, dans lesquels les chevaux étaient enfermés. Cet enclos là était à part, isolé, et un seul cheval se trouvait dedans. Un étalon à la robe appaloosa. La jument alezane s'approcha de la barrière et hennit gaiement, voyant que l'étalon l'avait vu. Là, elle sourit et dit assez fort pour qu'il l'entende.

Bonjour noble étalon ! Je me nomme Anairë, jument elfique. Qui êtes-vous, et quel est cet endroit ?

En voilà une bien sympathique.
Son hennissement gaie me fis même sourire.
Je m'approcha à mon tour de la barrière.
Je ne vais pas me montré méchant, ça pourrait l'effrayé.
De plus, c'est la saison des chaleurs.
Mais je ne lui sauterais pas dessus comme un imbécile,
comme le font la plupart des étalons.
En plus, la barrière nous sépare.
Pour l'instant, cette jument ne risque rien.
Et ce n'est pas moi qui agirait comme un monstre
afin de me l'approprier.
Loin de moi cette idée malsaine, même si, moi même,
je suis loin d'être un ange.
Ça doit être ce beau temps qui me met dans cette humeur
calme.
La jument me vois sur mon plus beau profil, c'est son jour de chance.
Noble étalon ? Moi ?
Dieu, me voilà bien comblé.
La jument se présente, avouant qu'elle portait le nom de Anairë.
Voilà un nom peu commun, mais fort joli.

« Pour ma part, je ne nomme Sweet Dream. Mais appeler moi Sweet. Enchanté Anairë. Pour répondre à votre question, ceci est un haras, un élevage si vous préférez. Ici, chevaux et bipèdes vivent en parfaite harmonie. »

Je m'étonna moi même d'avoir tant parlé.
Voilà quelque chose qui ne me ressemble pas.
Mon sourire resta sur mes lèvres blanches.
Mes yeux restèrent poser sur la jument.

Anairë sourit. L'étalon lui expliqua ce qu'était ce lieu. Un haras... Ces hommes élevaient les chevaux ? Et les enfermaient, juste pour avoir des poulains ? Anairë ne comprenait pas pourquoi, mais bon. Elle n'y pouvait rien. Cet étalon n'avait pas l'air méchant, bien qu'Anairë savait que les apparences sont trompeuses ! Peu importe, elle voulait connaître ce cheval encore inconnu.

Enchantée, Sweet. Les chevaux vivent en parfaite harmonie, ici, enfermés ? Je ne comprends pas se raisonnement, mais chacun ses goûts !

Elle sourit à l'étalon, le regardant d'un air charmeur. Elle colla son poitrail à la barrière et tendit son encolure vers lui, soufflant doucement de l'air chaud. Elle le fixait, plongeant son regard dans le sien. Bizarrement, elle trouvait cet étalon beau, plus beau que d'habitude.

Je souris.
Visiblement, nous n'avions pas la même vision des choses.
Ce qui est compréhensible, vu que je suis né parmi les hommes.
J'ai toujours été avec eux, je ne peut pas avoir d'avis autre.
Enfermé dit-elle ?
Non, non loin de là. Si nous étions enfermé, nous serions tous des
chevaux tout ramollo.
Anairë colla alors son poitrail contre la barrière pour ensuite tendre son
encolure en ma direction, afin de me souffler de l'air chaud.
Elle m'a vraiment l'air très gentille, cette jument.
Je répondis à son geste en frôlant son front du bout de
mes naseaux. Je recula lentement ma tête puis dit :

« Enfermé dites-vous ? Non, ne croyez pas ça. Contrairement à ce que pourrait dire certains chevaux sauvages, nous sommes souvent dehors. Dans un pré, certes, mais nous sommes sûr de ne pas nous perdre après. Nous sommes habituer après tout. La plupart d'entre nous sommes né dans cet élément. Nous ne pouvons pas dire que nous sommes malheureux, vu que nous n'avons vécu qu'ici. Avec quoi pourrons-nous comparer ? »

J'élargis mon sourire, refrôlant le front d'Anairë à l'aide de mes naseaux.
Bizarrement, j'aimais bien ce contact entre elle et moi.
Il n'y a rien à dire, les juments sauvages, ce sont les meilleures.

Anairë frissonna, sentant le frôlement des naseaux du bel étalon. Elle sourit, écouta ce qu'il dit. Puis, l'étalon refrôla le front de la jument alezane. Cette dernière frémit de nouveau, puis se redressa. Elle répondit à l'étalon.

Je vous comprends. La plupart des nôtre sont nés dans la nature, en liberté. Pour nous, même le fait d'être dans un pré, c'est comme être en prison. Nous aimons pouvoir galoper sans avoir de barrière pour nous arrêter. Pour ce qui est de se perdre, nous ne somme que rarement dans ce cas là. Nous connaissons la nature, et nous sommes chez nous tout le temps. Personnellement, je ne me suis jamais perdue, bien que j'ai beaucoup voyager sur des terres inconnues.

Anairë fit un sourire charmeur à l'étalon. Elle aurait voulut entrer dans ce pré, frôler sa peau de la sienne, humer son odeur. Jamais elle n'avait ressentit cela auparavant ! Elle se sentait d'ailleurs étrange, elle trépignait légèrement. Pourquoi ? Elle ne le savait nullement, et ne cherchait pas à le savoir, elle préférait plonger son regard dans celui du bel appaloosa.

Hum...Les chevaux sauvages sont vraiment étonnant.
Non, pas étonnant, passionnant....
En peu de temps, ma connaissance du monde sauvage
c'était fortement élargit.
Voilà qui est loin d'être négatif.
Je dis à Anairë :

« Les avis des deux côtés de la barrière est bien différent. Pour nous, la vie sauvage est dure, pour vous, c'est la meilleure qui puisse existé. Pour vous, la vie domestique est semblable à une prison, pour nous, elle est semblable au paradis. »

J'élargis mon sourire.
Parlé avec cette jolie jument me plaisait beaucoup.
Son regard est plongé dans le mien, tel notre reflet dans l'eau.
Mes oreilles sont parfaitement droites, et rien ne me les fera baisser.
Du moins, pas cette chère Anairë.

Anairë était d'accord avec l'étalon. L'avis de chaque cheval dépend de là où il a toujours vécu. Mais là, Anairë aurait voulut être de l'autre côté de la barrière, même si elle devait changer son opinion, simplement pour être avec cet étalon. Elle piaffa un instant avant de déclarer, tout en parcourant le pré des yeux.

Y a-t-il un moyen de sortir, ou d'entrer dans ce "pré" ?

Elle posa alors son regard sur l'étalon appaloosa et sourit de nouveau. Elle voulait être avec lui, même enfermée. Elle était prête à risquer sa liberté pour lui ! C'était si étrange d'être prête à tout pour un étalon... Anairë ne comprenait pas, mais ce n'était pas grave. Quel était donc ce sentiment qui lui prenait son coeur ?

Je fus réellement surpris.
Cette beauté libre voulait connaître un moyen pour entré ou sortir de ce pré ?
Pourquoi cela ?
Rhalala les juments.
Vous êtes vraiment belles, tellement qu'on ne vous cache rien.
Je répondis donc à la question d'Anairë :

« Il y en a plusieurs. Mais la plupart sont possible seulement avec l'aide d'un bipède. Je vous avoue que la méthode la plus simple, rapide et radical est de sauter par dessus cette barrière. Elle n'est pas très haute. Il n'y a donc aucun moyen de se blessé. »

Je souris à la jolie Anairë.
Pour moi, cette barrière n'était rien.
Je saute facilement part dessus un obstacle de cette taille.
Même si je ne l'ai jamais fais.
Sauter par dessus cette barrière depuis le pré, c'est abandonné derrière soi tout ceux qui on fait de toi ce que tu es aujourd'hui.
Jamais je ne sauterais...

Anairë hésita un instant. Sauterais-t-elle ? Elle soupira, espérant ne pas faire de mauvais choix. Elle fit volte-face, s'éloigna de cette barrière. S'arrêtant plusieurs mètres plus loin, elle se retourna vers cette clôture de bois. Elle respira, sachant qu'elle n'était pas très forte en saut. Elle prit son élan et se dirigea vers la barrière, galopant élégamment et légèrement. On aurait pût dire qu'elle frôlait le sol tellement ses allures étaient aériennes ! Arrivée près de la barrière, elle prit appuie sur ses antérieur, rabattit son poids sur ses postérieurs, leva ses antérieurs et s'élança au dessus de la barrière. Elle tendit son encolure, replia ses postérieurs, tendit ses antérieurs et fit une magnifique réception. Elle continua sur quelques mètres au galop avant de s'arrêter et de faire volte-face, fixant Sweet. Elle sourit mais ne bougea pas, voyant voir sa réaction.

Dieu, mon petit cœur !
Le voilà qui bat à un tempo fort désagréable.
Jamais il n'a battu de la sorte.
Anairë vient vers la barrière au galop.
Elle va sauter ?
Oui ! Elle saute !
Un magnifique saut même. Superbe réception.
Je ne pensais pas les chevaux sauvages si fort en saut !
Je m'approcha de Anairë au petit trot.
Une fois près d'elle, je lui dis :

« Voilà un magnifique saut. Mais puis-je savoir pourquoi vous êtes venu dans ce pré ? N'avez-vous pas peur que l'on vous vole votre liberté, jolie Anairë ? »

C'est la première fois que j'accompagne le mot "jolie" à un prénom.
Il y a des choses comme ça où je m'étonne moi-même !
Mes iris ne se décollèrent pas de sur la jolie créature.
Mes oreilles, elles, guêtaient une réponse.

Anairë ne répondit pas. Elle fixait l'étalon, oreilles pointées. Elle s'approcha de lui, collant ses naseaux aux siens. Mais que faisait-elle à la fin ? A quoi jouait-elle ? Brusquement, Anairë recula, décollant ses naseaux de ceux du l'étalon. Elle le regarda puis baissa légèrement la tête et dit tout bas.

Je suis désolée, je ne sais pas ce qu'il m'a prit. Je ferais sans doute mieux de partir, vous avez mieux à faire que de rester avec une jument sauvage...

Elle regarda de nouveau l'étalon et lui sourit tristement. Elle venait de comprendre ce qu'il se passait en elle, ce qui contrôlait tous ces mouvements : cet étalon l'attirait fortement, même trop, et Anairë avait honte de s'être laissée emportée...

Oh non ! Elle a prit cet air triste qui me déplaît affreusement.
Elle recule, faisant triste mine.
Et la voilà qui s'excuse, disant que j'avais mieux à faire
plutôt que passer mon temps avec elle.
Rhô, voilà une belle bêtise !
Je m'approcha d'elle, collant mes naseaux contre son encolure.
Je recula lentement ma tête et lui dit :

« Non, ne partez pas. Je n'ai rien à faire et même si c'était le cas, votre présence ne me gêne en rien. Qui regretterais la présence d'une aussi jolie créature à ses côtés, belle Anairë ? »

Je lui adressa un petit sourire, espérant que le sien réapparaisse.
Je n'aime pas voir sa tête sans son éternel sourire.
Il est si beau, rayonnant.
Si ça continue, il va devenir la source même de ma vie.

Anairë frissonna. Jamais on ne lui avait parlé comme ça, sauf peut-être son père. Elle redressa sa fine tête et regarda l'étalon appaloosa. Elle sourit légèrement et s'approcha de lui, enfouissant sa tête dans sa crinière. Fermant les yeux, elle savoura cette instant. Il avait le poil si doux, si agréable... Anairë espérait qu'il l'accepte. De plus, elle savait qu'elle avait ses chaleurs, et que parfois, les étalons des humains ne savaient pas se contrôler. Elle espérait que celui-ci savait maintenir ses pulsions, même si elle ne lui en voudrait pas d'avoir fait une chose déplaisante. La jument alezane avait l'impression d'être au paradis. Elle aimait donc cet étalon... Mais jamais elle ne voudrait perdre sa liberté... Elle espérait juste qu'il l'aime, lui aussi, et qu'il accepterait qu'elle reste sauvage. Mais ce qui est sûr, c'est que jamais elle ne l'abandonnerait !

Tout doux mon cœur, tout doux.
Son tempo s'accélère sans cesse.
Anairë se colle contre moi, me rendant embarrassé.
Mais ce contact ne me déplût pas, justement.
Je l'apprécia tellement que je priais presque qu'elle ne
se décolle pas de moi.
Mon cœur s'emporte.
Le gredin me trahis. Il tape tellement fort que
ses battements doivent parvenir aux oreilles de la
jolie créature.
Mes yeux se ferment tout seul, sous l'effet de son
doux pelage contre le mien.
Le vent lient presque nos deux crinières respective
ensembles.
J'ai envi de parlé, mais en même temps, l'idée de brisé
ce silence me déplaît.
Ce moment est très agréable dans le silence, pourquoi
le gâché par de stupides paroles ?
Bien sûr, je ne serais pas contre le fait d'entendre la voix
d'Anairë, elle est si belle...

Anairë était heureuse que l'étalon l'accepte. Elle voulait rester contre lui, les yeux fermés, mais elle voulait aussi pouvoir l'admirer. Alors, un peu à contre-coeur, elle recula et le regarda dans les yeux. Elle soupira, de bonheur, et secoua sa longue crinière. Puis, elle dit doucement.

Que vas-tu faire, maintenant ? Vas-tu me saillir de force comme les étalons de saillie, vas-tu me garder emprisonnée ici ou bien vas-tu me laisser partir ?

Elle colla alors ses naseaux aux siens, soufflant doucement de l'air chaud. Elle aimait tant ce contact ! Jamais elle n'aurait crut pouvoir aimer à ce point !

Je la sentis se décoller de moi.
Mais le regard qu'elle plongea dans le mien me fis sourire.
Anairë a ce sourire qui me réjouis.
Sa voix mélodieuse me parvint aux oreilles.
Elle me demanda si j'allais la saillir de force, la gardée emprisonner ou la laisser partir.
J'esquissa un sourire, presque attendri par ses paroles.
D'une voix douce, je dis :

« Je ne suis pas ton maître, belle Anairë. Tu pourras aller où bon te semblera. Je ne fais pas parti de la catégorie des étalons bornés qui ne pense qu'à saillir. Ne t'inquiète pas pour ça, avec moi, tu ne risques pas de recevoir un tel traitement. A part si tu en as envi, cela va de soi que j'exaucerais ton vœux ma belle Anairë. »

Un doux regard de ma part se déposa sur la jolie créature.
Ma queue fouettait gracieusement l'air, heureux.
Je cligna lentement des yeux, souriant toujours à la jolie Anairë.

Anairë souriait aussi, c'était le plus gentil étalon qu'elle n'avait jamais connut. Elle attendit un peu avant de mettre sa queue en panache et de dire doucement.

Eh bien... J'aimerais... être mère, et que tu sois le père... Mais si tu ne le veux pas, je comprendrais.

Elle souriait toujours, sa queue élégamment panachée retombant sur sa croupe. Ses oreilles pointées vers l'étalon attendaient une réponse de sa part. La jument alezane espérait bien entendu que l'étalon accepte ! Mais elle ne voulait le forcer à rien. Tel était la nature des chevaux elfiques d'autre fois. Anairë avait hérité de leur gentillesse, de leur sagesse, et elle en était fière.

Oh ! Elle désirait être mère.
Décidément, c'était trop d'événement pour mon petit cœur.
Néanmoins, je fus heureuse qu'elle dise qu'elle voulait que ce
soit moi le père, et non quelqu'un d'autre.
Mon sourire se transforma en petit sourire attendri.
Jamais on ne m'avais montré un tel amour.
Je dis à la jolie créature :

« La dernière phrase n'étais pas nécessaire, ma belle Anairë. Je t'aime et tes désirs sont presque des ordres. Je ne dis pas que je fais cela seulement parce que tu me le demandes. C'est juste que je t'aime et l'idée d'avoir une descendance avec celle que j'aime de comble de joie. »

Je m'approcha de la jument, frottant doucement ma tête contre l'encolure de Anairë.
Je n'allais pas me précipiter sur elle comme un abruti.
Je prenais un peu mon temps, laissant à Anairë le temps de changer d'avis si elle le souhaitait.

Anairë était au comble de sa joie. Elle était tellement heureuse ! Elle sourit à son étalon, il acceptait d'être père. La jument alezane le vit s'approcher et se frotter à elle. Elle lui mordilla gentiment le garrot, puis se tourna lentement. Elle lui montrait le dos, elle ne voulait pas non plus précipiter les choses, c'était juste histoire de lui montrer qu'elle ne changeait pas d'avis. Sa queue toujours panachée, elle jeta un regard à l'étalon avant de dire :

Je t'aime Sweet Dream... Je t'aime de tout mon coeur, de toute mon âme...

Elle reposa son regard sur l'horizon, espérant qu'aucun humain ne vienne les déranger.

Je la regarda me montré son dos.
Visiblement, son avis n'avait pas changé.
Alors, je réalisa son souhait.
[Je passe les détails. ]
Quelques minutes plus tard, je me lança retombé
sur l'herbe molle.
J'abandonna vite son dos pour aller la voix en face.
Même si elle était magnifique sous tous les angles.
Je lui dis :

« Je t'aime aussi, douce Anairë. Si je le pouvais, je crierais de partout à quel point je t'aime. Je pense même ne pas avoir assez de salive pour le faire. »

Je lui adressa un très large sourire, suivit d'un doux câlin.
Je passa ma tête par dessus son dos, me collant contre elle.
Sa douce chaleur me réjouissais.

Anairë sentit alors l'étalon monter sur son dos. C'était sa première fois, elle fut un peu surprise. Elle attendit patiemment que l'étalon fasse son travail, puis qu'il descende. Il l'enlaça alors, lui disant qu'il l'aimait.

Oh... Je t'aime aussi, mon doux prince... Tu es si gentil avec moi... Si doux... je t'aime tant. Ma vie n'a plus aucun sens sans toi, désormais.

Elle mordilla alors le garrot de son prince, fermant les yeux. Puis, elle recula un peu et lui lécha tendrement sa joue. Un bruit l'interpella, celui d'une barrière qui s'ouvre. Alors, la jument fit un bond en arrière et regarda au loin, au fond du pré. Un homme entrait, il venait sûrement chercher Sweet Dream... Et Anairë avec ! S'il la voyait, il appellerait tous ses collègues pour attraper la jument ! Anairë posa un regard inquiet sur l'étalon.

Que faire à présent ? M'enfuir ? Je ne réussirais peut-être pas à sauter la barrière, le pré est plus bas de ce côté-ci de la clôture ! Je vais me faire capturer ? Je vais devenir domestique ? Je veux garder ma liberté... Bien que l'envie de rester avec toi me tente beaucoup !

Je souris.
Elle me dis tellement de mots doux que j'en ai le cœur qui frémit.
J'entendis alors un bruit familier.
Celui d'une barrière s'ouvrant.
Je regarda derrière moi.
Ryan, armé d'une longe et d'un licol venait me cherché.
Il a le don de toujours venir au mauvais moment celui-là !
Anairë me demanda donc ce qu'elle devait faire. S'enfuir ou
rester ici ? D'un côté, elle tenait à sa liberté. Mais de l'autre, elle
voulait rester avec doux.

« Commence par de calmée, Anairë. Ce bipède ce nomme Ryan, il s'occupe de moi. C'est un bipède un peu stupide si je peux me permettre. Il est très lent car il est atteint d'une blessure à la jambe droite, depuis une chute. Il monte que très rarement sur le dos d'autres chevaux. Le plus souvent, il s'occupe de l'écurie. Tu n'as rien à craindre. »

Il me fallais d'abord la rassurée avant de lui conseillé quoi faire.
Mais bien sûr, je ne savais quoi répondre.
Elle tenait tant à sa liberté, mais être séparer d'elle va m'être difficile.
Mais c'est d'elle, cette jument sauvage, dont je suis tombé amoureux.
D'une voix douce, je lui dis :

« Tu es libre de choisir ta voie, douce Anairë. Si tu veux rester, reste. Si tu veux partir, pars. En effet, le pré est plus bas ici. Mais si tu longes la barrière, tu trouveras un endroit où c'est le contraire, le pré plus haut que l'autre côté. »

Anairë se calma légèrement. Elle écoutait les paroles de l'étalon, piaffant presque sur place. Le faite que le bipède soit lent la rassura, elle pourrait rapidement d'enfuir. Mais jamais elle ne pourrait quitter son étalon ! Que faire ? Le choix était trop difficile. Après une courte réflexion, et déclara d'une voix un peu tremblante.

Je veux rester avec toi, quelques jours voir quelques mois. Si je me plaît, je reste. Si je ne me plaît pas, je pars, mais je reviendrais toujours te voir. Tu es d'accord ?

Elle regardait l'humain qui s'approchait toujours plus. Anairë respira profondément et tenta de se calmer. Jamais elle n'avait été exposée à des humains, et elle les détestait à cause des légendes de son peuple. Par réflexe, elle plaqua les oreilles et fixa l'humain. Qu'allait-il faire en la voyant ?

Mes paroles semblèrent avoir réussit à calmer Anairë.
Elle me proposa alors la chose suivante :
elle resterait ici quelques temps, histoire de voir si l'endroit
lui plaît. Si c'est le cas, elle restera. Si ce n'est pas le cas, elle
partira. Mais elle me promit que, si elle partait, elle reviendrait me
voir.
Elle termina en me demandant mon avis.
Je regarda derrière moi.
Ryan s'approchait de plus en plus, à pas toujours aussi lent.
Je dis alors à la magnifique créature :

« Je suis d'accord. Comme on dit, il faut essayé avant de juger. Qui sais, peut-être un jour ce sera le contraire ? Moi qui goûte à la liberté. Même si je ne pense pas que ça arrive un jour. »

Mes yeux marron se déposèrent délicatement sur Anairë.
Si elle doit ne pas redouté un humain, c'est bien Ryan.
Il est aimé par tous les autres chevaux de l'écurie.
Sans lui, nous ne serions peut-être pas si heureux.
En voyant Anairë, Ryan s'arrêta. Ses yeux s'écarquillèrent.
Il fut très surprit de voir la jument dans le pré.
Il hésita à s'avancé. Finalement, il s'approcha de moi, posant
sa main sur ma croupe. Mais il n'alla pas plus loin, fixant Anairë d'un
air étonné.
Puis, Ryan s'avanca de quelques pas, tendant sa main libre vers
Anairë.

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