Musa est chez les hommes pour révasser [PV]

Musa aime la nuit avec passion. Elle l'aime, comme on aime son pays, d'un amour instinctif, profond, invincible. Elle l'aime avec tous ses sens, avec ses yeux qui la voient, avec son odorat qui la respire, avec ses oreilles qui en écoutent le silence, avec toute sa chair que les ténèbres caressent. Un hibou fuit la nuit, tache noir qui passe à travers l'espace noir, et qui fait frissoner chevaux peureux. Musa marchait doucement vers les lieux des hommes. Elle avait envie de retourner ou elle avait vu pour la première fois Impot Star et qu'elle avait vraiment vécu une aventure avec Brume. Et c'était là où elle avait vu Romance Prince pour la première fois. La jument passa devant le box d'Impot. Une tablette sur le box avec une petite rose. Elle laissa échapper un long soupir. Puis une larme coula le long de sa petite joue. Elle imaginait ses deux amies ici, comme elle les avait vu auparavent. Aucun cheval n'avait remplacé l'étalon dans ce box. Les humains devaient avoir un coeur apparament, car ils n'avaient pas encore mis un cheval dans un box au lieu d'Impot. Du moins c'était comme ça juste pour un petit moment. Elle passa doucement devant. Tous les chevaux dormaient, et c'était bien comme ça. La belle appaloosa avait quelques larmes qui coulaient encore le long de ses joues. Elle passa à présent devant le box où elle avait dormit avec Brume la nuit où elles avaient été capturé. Elle afficha un sourire. C'était quand même comique ! Deux juments dans le même box, surtout que Musa n'avait jamais eu de contacte avec les humains. L'appaloosa arriva enfin à côté de près. Elle regarda les chevaux qui y étaient. Il y avait même des poulains. Elle passa calmement devant eux, sans adresser un mot de salutation. Contrairement au chevaux des boxs, ils ne dormaient pas. Musa aperçu une lumière qui bougeait., un frisson lui parcourait brusquement. Elle avait peur. Elle se souvenna, lorsqu'elle et Brume avait été faitent poulinière. Ce n'était pas drôle qur le moment, c'était là où Brume avait été pleine des deux jumeaux. Musa ne savait guère ce qu'ils étaient devennues. Elle les avait même pas vu grandir ! Une autre larme coula sur sa joue. Pourquoi elle n'avait pas été là pour soutennir la frisonne ! Mais pourquoi ! Elle aimerai retourner en arrière pour parler une dernière fois à sa meilleur amie. Musa la considérait comme tel. Tous les chevaux se mirent à la regarder. Ils devaient se demander pourquoi elle pleurait ! Ils devaient tous ce demander si elle était folle. Et bien non, elle ne l'était pas. Son moral était au plus bas. Elle déprimait à cause de ça. Elle s'en voulait aussi de n'avaoir pas été là. Qu'est ce qu'il lui avait prit de partir ainsi. Elle ne pouvait pas se pardonner une telle faute... Elle ne pouvait pas. Musa avait encore Romance Prince. Heureusement ! Car elle se serait suicidé ou bien elle serait partie chez les hommes. La jument s'arréta net, elle continuait à pleurer. Brume était morte pendant la mise bas d'un poulain, le père était Impot Star. Musa ne savait pas si cela avait été une saillie de force, si cela avait été le cas la jument ne l'aurait jamais pardonné à Impot. Musa ne pouvait pas juger, car elle n'était pas sur. Des claquements de sabots se fit entendre près de la jument appaloosa. Musa regarda autour d'elle. Elle arréta de chercher du regard et elle se mit à attendre, attendre que l'inconnu s'approche d'elle.

Arwen galopait joyeusement dans son pré. Elle était maintenant plus âgée et commençait à devenir une belle jument rouanne. C'était la première fois qu'on la laissait dormir dans un pré la nuit ! Elle était donc toute contente et batifolait comme un tout petit poulain découvrant le monde qui l'entourait. Elle s'arrêta et ferma les yeux, humant l'air. Elle connaissait toutes les odeurs des chevaux du centre équestre ! Mais là, il y en avait une inconnue. Quand elle rouvrit les yeux, elle vit que tous les chevaux regardaient une jument sans pour autant s'en approcher. Arwen prit un trot aérien et se dirigea vers la clôture. Là, elle s'arrêta, passant sa tête par dessus la barrière de bois. Elle étendit son encolure vers la jument et, comme cette dernière était près d'elle, elle dit doucement.

Bonjour ! Qui êtes vous ? Vous êtes sauvage ?

Elle sourit et attendit la réponse de la jument.

Musa séchait ses larmes peu à peu, elle ne voulais pas vraiment qu'on la voit dans cet état surtout en présence d'inconnu. Elle avait un peu peur des humains. Elle se rappelait bien qu'il y en avait la nuit. Les humains surveillaient bien leur chevaux, mais apparament pas assé. Car il avait déjà perdu Impot Star, Romance et bien d'autre.. Peu être son père après ? Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait plus vu. Musa entendit qu'on l'interpelait. Au départ elle croyait qu'on ne lui parlait pas, mais lorsqu'elle entendit le mot sauvage elle devina que c'était bien elle. La jument appaloosa se retourna, elle aperçu une petite pouliche rouanne, une pouliche qui allait dans quelques mois atteindre l'âge adulte, car on voyait qu'elle était très grande. Son attitude réssemblait encore à celle d'une petite pouliche, mais Musa s'en fichait un peu. Elle se retourna complétement, puis elle fit résonner sa voix mélodieuse.

"Bonjour, plutôt bonsoir. Je suis Musa et oui je suis sauvage. Qui ètes vous ?"

La jument appaloosa avait envie de parler avec cette "jument", elle avait l'air intrigué par la vie sauvage. Comme si elle avait ça dans le sang. Musa la vouvoya, car elle avait envie de donner l'imprésion à l'inconnu qu'elle était déjà grande, et elle montrait à la pouliche que la jument appaloosa avait du respect pour elle. Musa contrôlait ses émotions à présent, lorsqu'elle parlait à quelqu'un ce n'était pas pareil du tout, elle n'aimait pas montré ses émotions devant les autres. Et oui elle était comme ça. Musa laissa paraître un petit sourir sur ses lèvres pour ne pas mettre mal à l'aise l'inconnue. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas rencontré une nouvelle personne. Elle était devennue un peu distante des autres. La pétillante Musa n'éxistait plus, ce qui désolait son entourage.

Arwen regarda la jument. Elle avait l'impression qu'elle cachait ses émotions, qu'elle était triste derrière ce sourire. Mais, elle n'y fit pas plus attention et répondit gaiement à Musa.

Moi je suis Arwen ! Et je suis née ici ! Pourquoi tous les chevaux que je rencontre son sauvage ? Qu'est-ce que ça a de sis bien la liberté, alors qu'ici, on a tout notre confort ?

Arwen ne comprenait vraiment pas les chevaux sauvages, même si elle aimerait essayer la liberté. C'est pourquoi elle avait réussit à se convaincre que sa mère avait toujours été domestique, pensant qu'elle était comme elle et qu'elle adorait le confort de la vie domestique. Alors, voulant se montrer comme sa mère morte, elle dit fièrement.

Ma maman était déjà domestique ! Et elle l'a toujours été ! Alors que y a pleins de chevaux qui disent qu'elle était sauvage...

(Musaaaa ??)

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