Rencontre d'un étalon alezan

Arwen dormait profondément dans la paille de son box, seule. Depuis que son frère avait quitté la vie domestique pour la vie sauvage et depuis qu'il était méchant avec elle, la pouliche rouanne ne trouvait plus le sommeil. Puis, elle entendit un bruit, juste devant son box. Alors, elle se leva, bailla et passa le bout du nez au dessus de la porte de son box en hennissant. Un homme lui ouvrit et Arwen sortit doucement. Là, devant elle, un grand étalon se tenait droit. Il était attaché au mur par une longe. Arwen l'observa longtemps et dit.

Bonjour ! Je suis Arwen et vous ?

Ne laissant pas le temps à l'étalon de répondre, elle demanda.

Vous connaissez la vie sauvage ? C'est bien ? Vous avez toujours été avec les hommes ?

Lucky était debout, fièrement dressé sur ses jambes longues et musclées. Le chef déchus se faisait panser par une jeune humaine à la chevelure blonde. L'alezan vit alors une petite jument rouanne. Celle-ci lui rappella quelqu'un...Mais qui ! Lucky ne put réfléchir longtemps, car déjà la pouliche s'assaillait de questions ! L'étalon la regarda, un air amusé brillait dans ses yeux.

Je m'appelle Lucky ! Enchanté !

L'étalon sourit à la petite et répondit à ses questions :

Oui, je connais cette vie là. J'étais un cheval sauvage avant de me faire capturé. Mais comment une petite comme toi peux connaître la vie sauvage ? Pour répondre à ta question : oui, la vie sauvage est la meilleure qui puise existée. Pourquoi tant de question ?

Le chef déchus fixa la jeune pouliche.

Arwen se sentit honteuse d'avoir posé tant de questions à la fois. Alors, elle répondit timidement.

Bah... Mon jumeau à rejoint la vie sauvage, et je crois que les parents l'étaient aussi. Mais ils sont morts à notre naissance, je ne les ai jamais connu ...

La pouliche baissa la tête et regarda le sol. Elle repensa aux cadavres qu'elle avait vu dans un box, c'était ceux de ses parents. Puis, elle chassa ses pensées et n'osa plus rien demander à l'étalon. Elle observa la jeune femme le panser.

Lucky regarda la petite. La pauvre ! Il posa son museau sur l'encolure de la pouliche pour capté son attention et releva la tête. L'étalon alezan répondit :

Je suis désolé pour toi...Tu es seule maintenant ? Vu que ton frère a décidé de rejoindre les chevaux sauvages. Moi aussi j'ai été separé de ma famille tu sais.

Le grand cheval sourit à la petite et ajouta :

Mais sache que tu seras jamais seule. Tes parents te regardent du ciel. Tu le savais ?

Arwen sourit un peu et dis.

Bah maintenant, je le sais.

Elle osa une question qu'elle voulait poser à chaque cheval qu'elle rencontrait.

Dis, tu connaissais mes parents ou pas ? Ma mère s'appelait Brume et mon père Impot Star. Et il parait que j'ai pleins de frères et soeurs.

Arwen s'approcha, attendant la réponse, d'une brosse posée par terre, et l'attrapa. Elle releva la tête d'un coup et la lâcha. La brosse s'envola dans les airs et retomba devant elle. Arwen recula un peu et regarda l'humaine, de peur de se faire gronder..

L'étalon sourit. Et quand il entendit le nom Brume, il comprit pourquoi la pouliche lui rappellait quelqu'un ! Mais oui ! Brume ! Cette belle jument noire ?! Lucky sait que Brume était une grande amie à sa mère. Alors la jument noire était morte ?...Quelle bien triste nouvelle...

Je connaissais de vu ta maman. Mais jamais j'ai eu une discussion directe avec elle. Je sais que c'était une grande amie à ma mère...

L'étalon alezan esquissa un sourire amusé dans Arwen jeta la brosse. Tout comme la pouliche rouanne, Lucky redoutait la colère de l'humaine. A la surprise générale, elle se contenta de ramasser la brosse et de la rangée, sans rien dire.

Arwen soupira de soulagement et dit à l'étalon.

J'aimerais bien rencontrer ta maman pour savoir comment était la mienne. Elle est ici ?

La pouliche attrapa un cure pied et s'amusa à la mâchonner. Puis, elle le lâcha. Il tomba par terre, fit un rebond et resta immobile. Arwen le fixa avant de tendre son petit museau vers lui et de le pousser. Elle avait envi de jouer car depuis que son frère était parti, elle ne jouait jamais.

Ah non. Ma mère ne vit pas içi. C'est une jument sauvage. Et ce n'est pas la genre de jument qui aime mettre les sabots içi.

Lucky sourit et regarda la petite. Mais quand Arwen l'invita au jeu, il ne sut quoi faire. Il n'a jamais vraiment jouer dans sa jeunesse, trop occupé à galoper comme un fou ! L'humaine partie, laissant Lucky accroché. Il poussa aussi doucement Arwen en lui soufflant de l'air chaud sur la croupe.

(je parlait du cure pied XD elle poussait le cure pied mdr)

Arwen se retourna en se cabrant et fit semblant de donner des coups à l'étalon alezan. Puis elle retomba légèrement sur ses sabots et recula en secouant sa petite tête. Elle fixa l'étalon et tourna autour de lui et s'arrêta près de ses antérieurs. Elle les lui mordilla et recula d'un coup, prête à "défendre".

Tu ne m'auras pas ! Je suis plus rapide que toi !

Elle souriait et faisait des sauts de moutons sur le côté.

(oups lol on va dire qu'il a prit le ''poussage'' de cure-pied pour une invitation de jeu mdr)

Lucky sourit et regarda Arwen tourné autour de lui. Quand elle lui mordit les antérieurs, Lucky rigola. Ca ne lui faisait pas trop mal ! Il lança :

C'est de la triche ! Je suis attaché.

Le grand cheval la regarda faire des sauts de moutons. Quelle énergie ! Lucky lança :

Bref, si tu veux voir ma mère, il faut passer de l'autre côté de la barrière. Te sens-tu capable de le faire ?

Il poussa doucement la petite en lui mordillant gentillement l'encolure.

Arwen se stoppa et le regarda.

Mais je ne sais pas vivre sans les hommes ! J'ai encore besoin des biberons..

Arwen s'approcha de la longe et tira sur le bout. La longe se détacha et la pouliche, fière, dit.

Voila ! Tu es libre !

Elle sourit et recula un peu, regardant de l'autre côté de la barrière, ces forêts et plaines si libres et sauvages.

Mais comment fais ton frère alors ? J'en déduis que vous êtes jumeaux ? Vous avez donc le même âge, surement avec quelques minutes de décalage certe, mais il est trop jeune pour vivre à l'extérieur ?

Le cheval regarda Arwen le détaché. Franchement, il ne s'attendait pas à ca ! Il remercia la pouliche rouanne d'un sourire et regarda dans la même direction qu'elle. Ah la vie sauvage...Comme ca lui manque ! Parfois, il rêve des grandes étendues vertes sur lesquelles il peux galoper librement...

Arwen réfléchit.

Bah il est parti avec une autre pouliche ! Mais je sais pas comment il fait... Peut-être qu'il a apprit à manger sans biberons ...

Arwen rendit le sourire à Lucky et regarda de nouveau la barrière. Elle ne connaissait pas du tout le monde extérieur. Peut-être y avait-il des plaines immenses parsemées de fleurs de toutes les couleurs, ou bien d'immenses forêt dans lesquelles vivent en paix de nombreux animaux dont les chevaux ? Ou alors, peut-être est-ce une vie dangereuse, basée sur la fuite et la survie ? Arwen ne savait vraiment rien de cette vie là, et aurait aimé la découvrir. Mais elle ne voulait pas quitter les hommes, ce confort...

L'étalon alezan ne répondit rien. Il ne connaissait rien aux poulains lui, même s'il en avait eu. C'était plutôt Rêve qui les nourissaient, pas lui. Donc Lucky ne pouvait vraiment rien dire à ce sujet. Lui aussi fixait les plaines verdoyantes. Le parfum des fleurs monta à la tête de Lucky. Même si elles n'étaient pas là, il sentait leur odeur comme s'il était tout près de la végétation sauvage. L'étalon alezan soupira. Quand pourra-t-il de nouveau courir sur les étendues vertes et sans limite ? Lucky regarda Arwen. Celle-ci semblait plus interesser par la vie sauvage qu'elle ne le laisse paraitre...

Arwen regarda l'étalon. Elle lui dit doucement.

Toi, tu sais vivre dans la nature... Mais moi je suis née ici, je ne peux pas quitter les hommes... Même si j'aimerais goûter à cette vie, je ne peux pas... Et puis, mon frère me rejettera alors ça ne sert à rien d'y aller. Je vais rester ici, toute seule.

Elle soupira et sourit légèrement à l'étalon. Puis, elle s'approcha de la barrière et passa la tête entre deux barres de bois. Elle huma l'air si frai et enleva sa tête. Puis, elle regarda Lucky. Lui, il pouvait s'échapper s'il le voulait !

Tu préfères restée seule ? Bizarrement, je ne te crois pas. La solitude est le seul partenaire de la tristesse. Si tu veux, je peux t'accompagné. Goûte au moin une journée à la vie sauvage, et tu feras ton choix. Je serais ton guide si tu le souhaites.

Le cheval alezan sourit à la petite et reposa son regard vers la liberté. Il est libre, là. Détaché, Lucky peut partir s'il le souhaite. Mais il ne veux pas laisser la jeune Arwen seule.

Arwen sourit à la proposition de l'étalon mais répondit tristement.

Mais je suis pas sevrée, j'ai besoin de lait et dans la nature, y en a pas ...

La pouliche soupira et s'ébroua avant de retourner tristement vers son box.
Elle jetait, en se dirigeant vers le box,
Des regards en arrière, vers la liberté.

Lucky ne dit rien. Il se contenta de regardé Arwen rentrée dans son box. Le grand alezan ne s'approcha pas, mais lança tout de même :

Si tu as besoin de moi, n'hésite surtout pas d'accord ?

L'alezan jeta un sourire à la petite jument rouanne. Puis il se dirigea vers le box qu'il occupait. Trois boxs séparaient Arwen et Lucky.

Arwen sourit et hennit pour remercier Lucky. Il était si gentil ! Pas comme Viggo...
Arwen entra dans son box et se laissa tomber dans la paille.
Elle ferma les yeux et s'endormit,
Dans la paille si fraîche de son bow.
Elle rêvait de la vie sauvage...

Lucky, lui, resta debout. Les nuits étaient pénibles. Il n'aime pas dormir sur la paille, il préfère l'herbe fraiche. Le cheval regarda les hommes allaer et venir devant son box. Une jeune humaine vint même lui effleuré le bout du nez. Mais Lucky recula vivement. Pour lui, les bipèbes n'ont pas la droit de la touché comme ils n'avaient pas le droit de lui retiré sa précieuse liberté !

( je locke ?)

(si tu rien ajouter, oui ^^)

(bon bah je locke)

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