Brume...

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Ciego était heureux de galoper un peu dans le pré, car il savait qu'il n'y avait pas un seul obstable à par les barbelés. C'est vrai qu'il y a dix jours même pas, il s'en était pris un dans le ventre, et ce l'était légérement ouvert mais bon. Les hommes avaient donc mit du sable pendant cinq mètres avant les barbelés. C'est qu'ils pensaient au petit aveugle qu'ils adoraient. Ciego galopait donc ce jorus là dans le pré, et il s'arrêta en entendant un bruit qui venait de derrière lui. Sans doute un bruit de la forêt, il arriva donc sur le sable, et il hennnit pour savoir qui c'était, il toucha les barbelés pour être le plus proche du cheval qui approchait. Il reconnut alors une odeur que pendant deux mois avant l'hiver, il avait adorré. C'est sur, il avait grandit depuis la dernière fois qu'il avait vu la jument à qui appartennait cette odeur, c'était à Brume. Brume était la mère adoptive de Ciego, et jamais, il ne l'oublierait. Il recommença donc à hennir, avant de dire.

Brume ? C'est vous ?

Brume marchait, en direction des prés. Elle ne savait où aller, et décida d'aller chez les hommes. Elle aperçut les prés après une heure de marche. Elle s'arrêta à distance des prés, observant tous ces chevaux heureux. Elle avait remarqué que les chevaux nés en captivité n'aimaient pas ; ils s'appréciaient, étaient amis, un point c'est tout. Ils avaient de la chance, ils ne pensaient jamais à leurs familles. Mais les chevaux sauvages capturés se souvenaient toujours de leurs amis, de leurs amours. Brume, en ce moment, voulait redevenir un cheval domestique, comme à sa naissance. Mais cela était bien impossible car elle ne supportait pas les règles des humains, et aimait sa liberté. Brume vit alors dans un pré un étalon alezan. Il lui rappelait vaguement quelqu'un. En s'approchant, l'odeur de l'étalon rappela à Brume le poulain qu'elle avait "sauvé". Une fois près de la barrière, elle remarqua que l'étalon était aveugle. Soudain, elle compris que c'était Ciego.

Oui, c'est bien moi, Ciego ...

Elle sourit et, faisant attention à ne pas toucher les barbelés, elle passa la tête par dessus et toucha le bout du nez de Ciego. Elle sourit et souffla doucement dans ses naseaux.

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Ciego continua de fixer dans a direction de Brume, bien ur, jamais il ne la verrait. Mais il pouvait au moins la sentir, elle toucha alors le bout du nez du jeune étalon, et il fit un sourir quand elle lui souffla dedans.

Je suis très heureux de vous revoir Brume... Je pensais tout de même un peu que vous m'aviez oublié, car depuis le début de l'hiver, j'attend ici un ami ou n'importe pour parler avec. Enfin, un ancien ami, car je m'en suis fait des nouveaux ici.

Ciego continua de sourir, il n'était plus du tout le petit poulain qui fesait gaffe et qui se cognait partout, ses sens s'était ammélioré, et il ne se cognait plus depuis longtemps. Il respira également, et il sorti un peu plus la tête du parc, pour la coller à celle de Brume. Ce doux poil, jamais il ne l'avait oublié, depuis la première fois qu'il l'avait touché jusqu'ici. Jamais, il 'navait arrêté de penser à Brume, et son poils si doux qu'il avait touché la première fois, dans les bois alors qu'il venait de se taper un arbre.

Brume sourit de nouveau, heureuse pour lui. Elle frotta sa tête contre la sienne, et lui dit.

Donc, tu es chez les humains... J'espère qu'ils te traitent bien ! Il s'est passé bien des choses depuis la dernière fois que je t'ai vu, Ciego. J'ai dû prendre des distances, mais maintenant, je suis de retour, et je ne t'ai pas oublié. Tu es comme mon fils, pour moi.. Mon 8ème fils ! (je crois xD)

Elle observa furtivement les alentours, e peur qu'un humain approche.

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Ciego continua de sourir à sa maman d'adoption, Brume qui avait toujours était très gentlle avec lui, jamais elle ne l'avait mal traité comme sa mère l'avait fait.

Oui, je me sens bien chez les humains, j'ai l'impression d'être enfin tranquille. J'ai confiance en l'un d'eux qui m'aime bien, quand il me fait travailler, je sais qu'il choisit un enroit où il n'y a aucun obstacle dans lequel je pourrais me faire mal. comme tout les arbres que je m'étais pris le jour où je vous ai rencontré dans le bois avec votre poulain Ouragan.

Ciego fit un petit rireen se rapellant de ça, jamais il n'aurait pensé étan poulain qu'il en rirait un jour de cette expérience douloureuse.

Brume était tellement heureuse qu'il ait enfin trouvé sa place, même si c'était auprès des hommes.

Je suis vraiment contente pour toi.

Brume se sentit gênée car Ciego la vouvoyait. Elle lui dit tendrement.

Tu sais, tu peux me tutoyer, Ciego.

Elle sourit et souffla doucement dans les naseaux de l'étalon alezan. Mais, elle entendit un bruit de pas derrière elle, un homme qui approchait.

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Ciego continua de regarder dans la direction d'où Brume avait palé, ils étaient tout de même toujours collé l'un à l'autre. La jument lui expliqua alors qu'ele était heureuse pour lui.

Moi aussi, je suis heureux pour moi...

Il fit alors un grand sourir, et elle lui demanda alors de la tutoyer, Ciego fronça légérement les surcils avant d'expliquer.

Vous savez, si je vous vouvoie, c'est parce que j'ai l'habitude de vouvoyer tout les chevaux que je connais. En montrant aux autres le respect que je leur porte, je ne risque pas d'avoir des problèmes avec eux. j'ai tellement l'habitude de vouvoyer pour ne pas que l'on me tape que je le fais ave tout le monde. Parce que le jour où quelqu'un voudra me frapper, je en pourrais en aucun cas me défendre.

Ciego arrêta de parlerentendant lui aussi un homme se rapprochr d'eux deux.

Brume regarda l'homme et recula. Elle plaqua les oreilles, renacla et fixa l'homme d'un air menaçant. Ne sachant pas si cétait l'homme qui s'occupait de Ciego, elle ne voulut pas l'attaquer. Mais elle était bien prudent, et ses muscles étaient contractés, prêts à la faire fuir si besoin est.

Un homme approche, je ne sais pas si c'est ton ami. Tu sens son odeur ou pas ?

L'homme regarda Brume tout en avançant vers les prés. Brume recula de nouveau, s'éloignant un peu de Ciego. Elle hésitait à fuir mais ne voulait pas laisser Ciego seul, on ne savait jamais.

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